mardi 4 novembre 2014

Isadora Duncan, Marie-claude Pietragalla et Charles Gonzalès au Musée Rodin

C'est dans ces moments là que je regrette de ne plus être à Paris.
Ce mercredi 5 novembre, les deux chorégraphes exécuteront un pas de deux verbales sur des extraits choisis de l'autobiographie d'Isadora Duncan, Ma Vie.
Depuis que j'ai découvert, petite fille, cette danseuse, chorégraphe, libératrice du corps de la femme, je lui voue une véritable passion.

Isadora dansant au théâtre Dionysos
Photo tirée du livre la Danse d'aujourd'hui, d'André Levinson, 1929. que j'ai eu la chance de trouver il y a quelques années dans un vide-grenier. Il renferme 400 photos de danseurs ayant marqué le XIXe siècle.  L'auteur ne l'aime pas mais lui consacre un bon chapitre.




A ma connaissance, elle est la première à s'affranchir du langage codé de la danse classique, balançant tutus et pointes aux orties. Elle danse pieds nus, voire nue, juste couverte de quelques voiles, hors des salles de spectacles, au grand air. Elle crée son propre langage artistique.
Ce que j'aime en elle c'est qu'elle était aussi libre dans sa vie privée que dans sa danse, ne se préoccupant pas des bonnes mœurs de l'époque. Elle a eu deux enfants hors mariage. Elle était adepte de l'amour libre, bisexuelle, multipliant les liaisons amoureuses avec des hommes plus jeunes. Le poète, Sergueï Essenine, le seul qu'elle épousera, avait dix-huit ans de moins qu'elle.




 « Je crois que l'amour le plus élevé est une pure flamme spirituelle qui ne dépend pas nécessairement du sexe du bien-aimé. » 

Je partage totalement cette vision de l'amour.

photo de Paul Berger, 1912


Et puis elle a aussi connu la douleur de perdre ses enfants. D'avoir surmonté cela je l'admire. Moi, j'avais mes autres quand c'est arrivé, ils vous empêche de sombrer. Elle, c'était ses deux seuls...


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