mercredi 22 octobre 2014

Romances sans paroles de Verlaine et Mendhelsson


Ariette

Le piano que baise une main frêle
Luit dans le soir rose et gris vaguement,
Tandis qu'avec un très léger bruit d'aile
Un air bien vieux, bien faible et bien charmant
Rôde discret, épeuré quasiment,
Par le boudoir, longtemps parfumé d'Elle.

Qu'est-ce que c'est que ce berceau soudain
Qui lentement dorlote mon pauvre être ?
Que voudrais-tu de moi, doux chant badin ?
Qu'as-tu voulu, fin refrain incertain
Qui vas tantôt mourir vers la fenêtre
Ouverte un peu sur le petit jardin ?



Paul Verlaine, 1874
Romances sans paroles. (Titre du recueil faisant référence à l'oeuvre de Mendhelsson)

Romances sans paroles N° 3,,4, 5, 9, 13, 14, 17, 18, 20, 23 et 24

Félix Mendelssohn (1809-1847) est l'un de mes compositeur favori. Ses romances sont superbes.  Elles marquent le début du Romantisme dans la musique pour piano. Se sont des pièces pour piano écrites à différentes périodes sa vie et qu'il a regroupées sous forme de huit recueils. Elles ont été publiées entre 1830 et 1868. On trouve sur la toile une très intéressante analyse de ses romances. http://infoscience.epfl.ch/record/125390/files/musicol_mendelssohn.pdf.  Elle est très facile à lire. J'ai tout compris ;-) Malheureusement, les extraits de lettres et autres documents ou citations sont en allemand et pas traduites, ce qui est vraiment dommage.


                                                





Ginette Doyen (1921- 2002) était une pianiste, soliste de nombreux orchestres, dont les Concerts Lamoureux, que mon père aimait beaucoup. Voici ce qu'on pouvait lire sur elle en 1966.
 " Ginette Doyen porte fièrement les trois couleurs de la France musicale : clarté, pudeur, passion raffiné. Ginette Doyen ? Le métier le plus sûr, le plus complet, le plus varié qui soit. L’art le plus vivant, le plus direct, le plus efficace qu’on puisse imaginer. Laissant à d’autres les joies ténues de la confidence, elle passe allègrement la rampe tant est vive en elle la passion de communiquer avec la foule. Communiquer, communier, c’est tout un. Soyez heureuse, Ginette, d’être ce que vous êtes : la messagère d’un art ensoleillé. " Bernard Gavoty

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